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Tricholomataceae

Armillaria

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Armillaria borealis  Marxmüller & Korhonen - Armillaire boréale

Description de R. Courtecuisse : « Brun jaunâtre à ochracé clair, subunicolore, squamuleux de crème jaunâtre ou de jaune. Marge striée un peu floconneuse...//…Anneau fragile blanc jaunâtre…cespiteux » : les armillaires rencontrées dans un parc de Saint-Trojan et qui nous intriguaient tant sur le terrain par leur aspect particulier correspondaient en tout point à cette description (mis à part le car. floconneux mais les ex. sont assez âgés) : mais cette identité attribuée méritera d’être vérifiée sur de futures récoltes qui permettront de la séparer ou non de l’armillaire couleur de miel (Amillaria mellea) (voir ci-dessous)

Pour aller plus loin...         

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L’affaire se joue entre « mellea » et « borealis » : la photo de la touffe de jeunes exemplaires qui ne montre malheureusement pas les anneaux jeunes a bien été prise sur la même station que les autres et donne une excellente indication sur leur maturité.
P. Roux (Mille et un champignons) fait du caractère strié de la marge un élément essentiel de la clé qu’il nous propose : si nous le suivons nous arrivons « obligatoirement » à A. borealis (A. mellea , marge lisse). Cela dit j’ai pu constater sur photos de récoltes attribuées à A. mellea dans de très sérieux ouvrages que certains exemplaires présentaient une marge striée…( ???).
D’autre part un autre point essentiel n’a pu être vérifié (pas de micro), la présence de boucles sur les hyphes (partout sauf sur A. mellea et Armillaria tabescens)
En attendant de pouvoir nous repencher sur ces différents points qui pourraient nous amener à confirmer ou infirmer A. borealis, je vous remercie de vos remarques.
(ce sujet m’a paru intéressant car c’est semble t-il une –bonne ?- espèce très mal connue).